Pétronille Remaury, artiste peintre et plasticienne, vit et travaille à Juvisy-sur-Orge, en Essonne (91), .
Formée au dessin à l’ESAG, Met de Penninghen, Pétronille Remaury a construit un langage pictural à la croisée de l’exigence esthétique et d’une réflexion intime sur la relation entre l’homme et la nature. Après 20 ans de direction artistique auprès de grandes marques, elle s’est tournée vers une pratique artistique personnelle où la tension entre la beauté du vivant et la destruction écologique nourrit chaque série.
Oscillant entre émerveillement et angoisse, sa production est un baromètre de ses crises d’écoanxiété, traversant des cycles créatifs marqués par des périodes distinctes, où la nature est tour à tour célébrée ou dévorée. Son travail s’articule autour de plusieurs séries chronologiques qui révèlent cette oscillation.
Fleurs et animaux : Sa première série explore la splendeur du vivant, une ode à la flore et la faune, où la nature semble invincible, foisonnante.
"Les Médusées" : Une série de portraits de femmes sans bouche, critique féministe subtile, où le silence imposé aux femmes se heurte à la force des regards, questionnant le rapport au pouvoir et à la parole.
"Étiolifloris" : Dans cette série, les fleurs deviennent malades, contractant une maladie imaginaire. Elles se fanent et se métamorphosent, allégorie de la fragilité de la nature face à la destruction humaine.
"Terminoscène" : Ici, les hommes dévorent la nature. La série aborde la prédation humaine et la destruction des écosystèmes, où la nature est littéralement consumée sous les assauts humains.
"Des nouvelles du monde ?" : Cette série est une plongée dans un univers où l’humain et la nature fusionnent, où les frontières s’effacent. Des bouquets de fleurs étranges, des monstres tapissant les forêts et des figures humaines se fondant dans le paysage forment un monde hybride, à la fois inquiétant et fascinant.
"Les Poveras" : Enfin, cette série de vases se veut plus introspective, évoquant des récipients de mémoire, des fragments de culture ancestrale. Le vase, élément central, devient une métaphore du contenant et du contenu, entre mémoire collective et fragilité.
À travers ces différentes séries, Pétronille Remaury questionne la place de l’Homme dans un monde où la nature reprend peu à peu ses droits. Son travail est à la fois une réflexion écologique, une critique de la domination humaine, et une ode à la beauté et à la fragilité de la vie.
Chaque coup de pinceau, tel une incantation, cherche à capter l’instant suspendu où l’harmonie entre l’Homme et la nature vacille, où les frontières entre les deux s’effondrent, révélant une symbiose poétique, inquiétante, mais aussi inéluctable.
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