Philippe De Vanilly 295x1q

Je commence à rendre publiques des oeuvres du millésime 2025, lequel s’annonce au moins aussi fructueux que celui de l’année ée.

J’inaugure à cette occasion deux nouvelles séries thématiques sur les arbres et les paysages. Ces collections sont encore peu fournies, mais j'ai plusieurs travaux en attente de finalisation qui devraient bientôt les redre.

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Je vous l’avais annoncé il y a quelques jours à l’occasion de la refonte du présent site, j’ai commencé à publier une série d’oeuvres récentes, fruits de mon inspiration de ces derniers mois.

Pour l’essentiel, ces travaux restent dans la continuité de mon expérience : vous trouverez beaucoup de tableaux abstraits qui font la part belle aux formes et aux textures improbables. Toujours de l’exploration entre le géométrique et l’organique. Je continue sur ma lancée. S’il y a une évolution, elle se situe plutôt dans les nuances de couleurs.

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Quelques mots aujourd’hui pour vous annoncer la refonte de mon site internet : après quelques semaines de préparation, j’ai le plaisir de mettre en ligne cette nouvelle présentation. J’espère qu’elle vous plaira et mettra mieux en valeur mon travail. J’ai apporté un soin particulier à la galerie virtuelle pour que vous puissiez naviguer facilement dans le catalogue de mes œuvres.

Le site de Philippe de Vanilly

Pour en savoir plus : Article "Nouveau site internet"

Le jour où j'ai gribouillé sur une palette graphique connectée à un ordinateur, tout un monde s'est ouvert à moi. ionné d'informatique depuis l'âge de dix ans, parallèlement attiré par les arts graphiques, je constatai pour la première fois que l'union des deux devenait enfin plausible.
Mon enthousiasme ne s'est pas démenti dès que j'ai pu me lancer dans les expérimentations tous azimuts. Enjambant allègrement les genres, du figuratif le plus naïf à l'abstrait le plus sophistiqué, j'ai constaté avec bonheur que l'ordinateur ne refusait rien, qu'il était prêt à me suivre dans mes délires, presque grisé lui-même de se lancer dans l'art en ma compagnie.

L'infographie ne date pas d'hier mais déjà d'avant-hier et je ne suis pas un pionnier. J'ai simplement devant moi un outil aux possibilités infinies que j'exploite sans état d'âme pour rassasier mon appétit de création. Je n'ai pas fait le choix d'un genre, pas encore : s'il le faut, il s'imposera à moi, de l'intérieur, comme le reflet de ce que j'ai envie de voir et de produire.

Le siècle dernier a libéré l'art pour lui donner toute son amplitude, sans limitation de forme ou de technique. De fait, il y a beaucoup à explorer et autant de risque de se fourvoyer. La voie que j'ai choisie privilégie l'image, se concentre sur les formes et les couleurs, sur ce qui a toujours été l'essence de l'art pictural.
C'est pourquoi sans doute je préfère l'expression "peinture numérique" au terme d'"infographie" car ma démarche est bien celle d'un peintre bien que mon outil soit un calculateur.

L'approche "numérique" est révolutionnaire, il faut bien l'ettre. Elle l'est d'abord par la dématérialisation de l'oeuvre. L'original est intouchable, comme un simple code génétique qui traverse les réseaux pour se fixer sur des s magnétiques ou optiques. Paradoxalement, l'oeuvre intouchable peut toucher le plus grand nombre car elle est reproductible à l'infini.

Mais la vraie frontière avec la peinture traditionnelle n'est sans doute pas là : Picasso, De Vinci et les autres sont également numérisés, transmis, copiés tandis qu'une oeuvre numérique peut elle aussi se pavaner sur une toile grâce aux dernières techniques d'impression.

S'il existe une différence, elle n'est pas tant dans le que dans la souplesse du processus de création. Aucune technique en effet ne permet autant d'expérimentations, d'annulations, de corrections, de scissions, de fusions, de transformations.

En ce sens, cette peinture fait écho à la musique dite "électronique" qui emprunte ce même chemin depuis maintenant plusieurs années. Même s'il ne s'agit pas de faire table rase du é, l'informatique appartient à notre époque et l'art d'aujourd'hui ne peut lui tourner le dos. Car finalement ce ne sont pas ces oeuvres qui sont numériques mais seulement les pinceaux.