










... et pourtant je ne me souviens plus de rien. (2011) Sculpture par Sylvain Barberot
Vendeur Sylvain Barberot
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- Résine sur Autre surface
- Dimensions Hauteur 78in, Largeur 7 874in / 200.00 kg
- État de l'œuvre L'œuvre est en bon état
- Convient pour l'extérieur? Non, Cette œuvre ne peut pas être exposée à l'extérieur
Le spectateur pénètre dans une salle entièrement noire. Un dispositif sonore diffuse l’enregistrement d’un cœur en train de battre au ralenti dont la fréquence est reliée à celle de deux stroboscopes situés dans la salle voisine. Le son est puissant et la lumière aveuglante. Cette pièce est pour elle entièrement blanche. Au centre sont disposés 12 moulages de mon corps placés en pendule. Chaque moulage est enduit d’une peau en élastomère blanc semblant dégouliner sur le sol. Les visages des moulages se dégradent du corps 1 à 5 et se régénèrent de 7 à 12. Au centre du cercle semblable à une pendule, sont placés deux stroboscopes (un au sol et l’autre au plafond) qui illuminent la salle par intermittence et dont la fréquence est lieé à la diffusion sonore d’un battement de coeur au repos. A chaque battement les stroboscopes se déclenchent. La puissance du son et des flashs lumineux destabilisent le spectateur. Les corps semblent se mouvoir sous l’effet de la persistence rétinienne. Au terme de 48 battements, une lumière vive (40 néons) illumine la salle pendant 10 secondes. Le son et les flashs disparaissent, laissant la place au silence et la stabilité lumineuse. Les 10 secondes d’accommodation laissent place à 4 secondes de noir complet. L’ensemble étant construit selon une boucle sans fin.
Le propos de l’installation invite à s’interroger sur les rapports dynamiques qu’il existe entre le temps et la mémoire. La mémoire est un assemblage d’images fixes (photographiques) recueillies, assemblées et organisées dans un système linéaire: le temps. Le corps lui, n’est que le de cette mémoire dont il est dépendant voir nécessiteux. Elle le construit, le modèle, le transforme dans un temps qui n’est que celui de la mémoire.
Initié à la photographie par mon père, j’ai tenté de dessiner mon parcours en tentant à 2 reprises le concours d’entrée à l’école de photo d’Arles. Au sortir de mon Baccalauréat (Rouen) et exigeant deux années d’études supérieures pour intégrer cette école de renom, j’ai intégré l’Université des Arts de Picardie Jules Verne à Amiens en1998 où j’ai appris à traiter l’image photographique comme le ferait tantôt un sculpteur, tantôt un vidéaste ou un installateur. Malgré une présentation d’une de mes série aux « Voies off » des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles j’ai raté mon entrée et ai continué mon cursus universitaire jusqu’en Master 2 (2005). Durant ces années j’ai commencé sans le savoir un travail sur l’effacement de la mémoire conte à sa disparition identitaire. Sujet qui fut l’axe de mon diplôme de Master au seins de l’Université et que je continue de filer au travers de mes oeuvres. Cette piste est née suite à l’accident cardio-vasculaire de mon père en 1993. J’ai alors entrepris un travail photographique de reconnaissance de celui qui était mon père. Exercice que j’ai arrêté au moment de sa mort en 2012. Car ayant perdu une grosse partie de ses aptitudes physiques et intellectuelles (handicaps physiques et perte irrémédiable de la mémoire) il était condamné à finir ses jours au sein de l‘hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris.
Ces années en tant qu’étudiant m’ont permis à la fois de structurer une pensée et de la développer plastiquement. En 2005 je res un collectif d’artistes (la briqueterie) qui m’octroie un très grand atelier me permettant de travailler sans limite de format et donc de réaliser des projets répondant à des commandes importantes : Nuit blanche d’Amiens à trois reprises, Nuit blanche de METZ, la FEW à Watteviller, à l’école de design à Amiens - ESAD, à la Vitrine (lac&s) à Limoges ou au carrousel du Louvre à quatre reprises et au centre d’art contemporain de Maracay au Venezuela. J’ai depuis 2013 mon propre atelier dans lequel j’exerce sans discontinuer.
Après avoir été assistant d’artiste (Denis Pondruel et Sylvie Demeurville) et avoir justifié d’un travail qualitatif auprès de mes pères j’ai été nommé de 2016 à 2021 chargé de cours à l’Université des Arts d’Amiens en tant que vacataire dirigeant un atelier pratique et enseignant la sculpture et l’installation.
J’ai été représenté par la galerie “pop-up” à Amiens de 2015 jusqu’en 2018 et ai été montré dans d’autre galeries notamment la galerie “Anne Perré” (Rouen et Paris), la galerie “La place forte” (Paris) et récemment la galerie “Espace intermédiaire” (Bruxelles) et la galerie « Hédou-Lickel » à Yvetot.
Je suis actuellement représenté par la galerie “Espace intermédiaire” à Bruxelles.
- Nationalité:
- Date de naissance : 1977
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artistes Contemporains Français
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